« A la mort de Daniel Wildenstein (2001), richissime marchand d’art, son épouse Sylvia est convaincue par ses deux beaux-enfants de renoncer à la succession de leur père qu’ils disent ruiné.
Me Dumont-Beghi, avocat de Sylvia Wildenstein, saisit la justice, obtient l’annulation de cette renonciation, la reconnaissance du régime matrimonial de la communauté et la désignation d’un expert. Elle découvre que les héritiers n’ont déclaré à Bercy « que » 43 millions d’euros… sur un patrimoine évalué entre 5 et 10 milliards d’euros, cachés dans des trusts. En 2009, l’auteur dépose plainte contre Guy Wildenstein et les enfants d’Alec, décédé en 2007, pour organisation de l’insolvabilité frauduleuse et blanchiment.
Sylvia décède en 2010. Bercy dépose plainte pour fraude fiscale en 2011. Les héritiers Wildenstein doivent régler à l’Etat français plus d’un milliard d’euros d’arriérés. Guy Wildenstein et son neveu, leurs conseils et banquiers sont mis en examen en 2013 pour fraude fiscale et blanchiment. »