BIBLIOGRAPHIE
Avocate d’affaires internationales, Claude Dumont Beghi s’est notamment illustrée dans les affaires Wildenstein et Pleyel. Elle est l’avocate de personnalités publiques et du monde de l’art.
L'affaire Wildenstein : histoire d'une spoliation
Tout commence en 2001, à la mort de Daniel Wildenstein, richissime marchand d’art, à la tête d’une fabuleuse collection. Alec et Guy, ses fils d’un premier lit, au mépris de la volonté du défunt, persuadent leur belle-mère Sylvia de renoncer à la succession de leur père qu’ils disent ruiné. Faute de solution amiable, Claude Dumont Beghi, avocate de Sylvia Wildenstein, saisit la justice en 2005, obtient l’annulation de la renonciation et la désignation d’un expert.
Lequel découvre que les héritiers n’ont déclaré à Bercy « que » 43 millions d’euros… soit 1 % de la succession. Un détournement fiscal de plus d’un milliard d’euros. Guy Wildenstein, donateur de l’UMP, aurait-il dissimulé la plus grande part de sa fortune en transférant une partie de ses tableaux dans des trusts hébergés dans des paradis fiscaux ? La traque commence. Malgré les risques, Me Dumont Beghi ne lâche rien.
Depuis la mort d’Alec et Sylvia Wildenstein en 2008 et 2010, Guy est le seul, aujourd’hui, à être dans le viseur de la justice. En 2011, Bercy a porté plainte contre lui pour fraude fiscale. Début octobre, une information judiciaire est ouverte au barreau de Paris. Spoliation éhontée, testaments trahis, querelles familiales, montages financiers, blanchiment d’argent, évasion fiscale, découverte de tableaux « perdus »…
De galeries d’art en écuries de course, de tribunaux en sociétés écrans, c’est l’histoire de cet incroyable combat que retrace ce livre.
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Les milliards cachés des Wildenstein
A la mort de Daniel Wildenstein (2001), richissime marchand d’art, son épouse Sylvia est convaincue par ses deux beaux-enfants de renoncer à la succession de leur père qu’ils disent ruiné. Me Dumont Beghi, avocat de Sylvia Wildenstein, saisit la justice, obtient l’annulation de cette renonciation, la reconnaissance du régime matrimonial de la communauté et la désignation d’un expert.
Elle découvre que les héritiers n’ont déclaré à Bercy « que » 43 millions d’euros sur un patrimoine évalué entre 5 et 10 milliards d’euros, cachés dans des trusts.
En 2009, l’auteur dépose plainte contre Guy Wildenstein et les enfants d’Alec, décédé en 2007, pour organisation de l’insolvabilité frauduleuse et blanchiment. Sylvia décède en 2010. Bercy dépose plainte pour fraude fiscale en 2011. Les héritiers Wildenstein doivent régler à l’Etat français plus d’un milliard d’euros d’arriérés.
Guy Wildenstein et son neveu, leurs conseils et banquiers sont mis en examen en 2013 pour fraude fiscale et blanchiment. Dissimulations d’œuvres de maîtres, spoliation, trahisons familiales, montages financiers autour de trusts, blanchiment d’argent, fraude fiscale. De galeries d’art en écuries de course, de tribunaux en sociétés écrans, ce livre retrace douze ans d’un combat intense et périlleux.
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Le Gabon : de l'héritage au partage
Le 30 aout 2009, Ali Bongo Ondimba, fils de l’ancien président Omar Bongo, est élu à la présidence de la République du Gabon. En juin 2013, son épouse fait appel à Claude Dumont Beghi pour l’assister dans la création d’une fondation dédiée aux femmes. L’avocate connaît bien le pays : quatorze ans durant (1986-2000), elle a défendu les intérêts d’Air Gabon. Dans la foulée, Ali Bongo la charge de mettre de l’ordre dans la succession de son père, dont il souhaite transmettre une large part à la jeunesse gabonaise, dans le cadre d’une fondation, sous la forme d’une université à Libreville et de deux hôtels particuliers à Paris, qui seront affectés à un usage diplomatique et culturel.
En décembre 2014, malgré l’obstruction de certains notaires, Claude Dumont Beghi est à même de produire un document identifiant 54 héritiers (et non pas 12), règle la succession et fait valider par les magistrats l’ensemble des biens d’Omar Bongo, y compris ceux visés par l’instruction de l’affaire dite des « biens mal acquis ».
Dans ce livre-témoignage, elle retrace trente ans d’« aventure gabonaise », invite le lecteur à se forger sa propre opinion sur l’héritage Bongo, mais aussi sur la mue difficile d’un pays singulier sur la voie de la modernité.
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